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A Paris, la plupart des marchés se tiennent sur les trottoirs et pistes cyclables.
Sucy-en-Brie, en partenariat avec l’association Emmaüs Val-de-Brie, a lancé ce mercredi un service gratuit de livraison à vélo pour les commerçants de la ville et du marché, à destination des habitants. «Vélofcourses» est l’un des lauréats d’un appel à projets sur le climat du département.
En matière de mobilité, on sait depuis longtemps que les commerçants sont déconnectés de la réalité, une étude récente réalisée par des étudiants de l’Université Libre de Bruxelles (ULB) en Belgique le prouve.
Une quarantaine de personnes ont manifesté dans la cinquième ville de France contre l'aménagement provisoire d'une piste cyclable et de couloirs de bus, sur l'une des artères principales de la commune.
Les food trucks n’ont jamais eu autant la côte chez les vacanciers et notamment à Paris. Quelque 650 cuisines roulantes seraient en circulation en ce moment dans l’hexagone, majoritairement à Paris et en Île-de-France. Parmi les concepts qui tentent de percer dans les rues de la capitale : le café sur un triporteur.
Le vélo électrique a la cote en ce moment, notamment en Pays de Savoie. Les vélocistes, comme le groupe savoyard Dvélos, constatent une hausse des ventes et l’apparition d’une nouvelle clientèle depuis le déconfinement. "Nous ne sommes pas à plaindre" reconnaît son dirigeant, Dominique Favario.
La trentaine de réparateurs de vélos agrées sur le Calvados pour l'opération "Coup de Pouce Vélo" croulent sous la demande. Selon le décompte effectué par France Bleu, entre les réparations déjà effectuées et les devis actés, plus de 1620 clients les ont sollicités, attirés par l'aide de 50 euros.
L'épicerie Les Tarées du Vrac, à Toulouse, a ouvert ses portes le 20 mars 2020, soit trois jours après le début du confinement. La boutique résiste grâce à la livraison à vélo.
Le commerce de centre-ville se porte mal. Ce phénomène a été très bien décrit par des auteurs tels que Olivier Razemon (Comment la France a tué ses villes) ou Franck Gintrand (Le jour où les zones commerciales auront dévoré nos villes). S’il ne fallait retenir qu’un seul chiffre : le taux de vacance commerciale moyen dans les centres-villes est passé de 7,2% en 2012 à 11,9% en 2018. Ce sujet sera sans nul doute au cœur des débats pour les élections municipales de mars prochain. Mais s’il y a un consensus sur les causes de ce déclin (surabondance de zones commerciales en périphérie des villes – on est passé de 500 à 2000 hypermarchés en France entre 2008 et 2018 - et croissance exponentielle du e-commerce), il n’en sera pas de même sur les remèdes à mettre en œuvre.
A quatre mois des municipales, l'Association Cherbourg Locale Motive rappelle son opposition au projet de BHNS, le bus à haut niveau de service. Et lance une piqûre de rappel aux candidats : le projet des voies dédiées doit être abandonné.