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politique
Une campagne présidentielle française obéit à un rituel bien rodé. Entre l’automne qui précède l’échéance et la fin de l’hiver, la société civile teste ses argumentaires, déroule ses propositions, contacte les équipes de campagne, tente d’influencer les programmes, établit des questionnaires destinés aux candidats. Climat, éducation, transports, handicap, animaux, cannabis, pollution, étalement urbain, vélo… Cette année, jure-t-on à chaque édition, la présidentielle sera utile. On élit un sauveur suprême, mais tant qu’à faire, lançons un grand débat, une psychanalyse collective, pour démarrer le prochain quinquennat sur de bonnes bases.
Deux fois, lors du débat télévisé du 20 avril, la candidate Le Pen a évoqué les transports publics. D’abord pour déplorer qu’on ne trouve pas de transports, à la campagne, lorsqu’on doit se rendre chez le médecin. Ensuite pour proposer la gratuité des trains pour les jeunes, « y compris des grandes lignes », mais « aux heures creuses ». Le candidat Macron n’a pas parlé des transports publics.
Prix records à la pompe, 30 milliards de mesures de soutien au pouvoir d’achat en 2022 de la part de l’État, diminution de la fourniture en pétrole russe, manifestations de plusieurs professions face au risque de faillite… Le choc énergétique actuel est « comparable en intensité, en brutalité, au choc pétrolier de 1973 », a récemment déclaré le ministre de l’Économie.
« La banlieue, angle mort de la campagne d’Emmanuel Macron », titrait Le Parisien le 26 mars. Le même titre pourrait s’appliquer à la mobilité. Le conseil scientifique de l’association TDIE, qui regroupe des spécialistes chevronnés du secteur, a demandé aux candidats de présenter leurs propositions en matière de transports et de logistique. Selon un communiqué publié le 25 mars, sept candidats ont répondu, de Nathalie Arthaud à Marine Le Pen, mais pas Emmanuel Macron.
Voici une phrase que tous les professionnels du vélo connaissent par cœur: « Il faut arrêter de regarder le vélo avec condescendance, en considérant que c’est un sujet mineur ». Ce 13 décembre 2017, en clôturant les Assises de la mobilité, une vaste consultation destinée à tracer l’avenir des « transports du quotidien », Élisabeth Borne annonce « une réelle politique en faveur du vélo ». Pour la première fois, une ministre des transports affirme que pédaler, c’est aussi se déplacer.
Utiliser son vélo pour se déplacer au quotidien : Une occasion unique d'échanger avec les Elus du Plateau Briard sur les aménagements cyclables et les services vélo à prévoir.
2020, année zéro. Publié en décembre 2021, le bilan des déplacements de la ville de Paris pour 2020 offre un premier regard documenté sur la mobilité en cette année exceptionnelle, faite de confinements, couvre-feux, restrictions de circulation, sans oublier la queue de comète des grèves à la RATP et à la SNCF, qui privèrent les Franciliens de transports publics pendant un mois et demi.
Le Club des villes et territoires cyclables et marchables entend asseoir en 2022 l’essor pris par le vélo ces derniers mois. Pour y parvenir, il a insisté, lors d'une visioconférence de presse ce 11 janvier, sur le développement des infrastructures et, plus largement sur la nécessaire redistribution de l’espace public. Il plaide encore pour la réduction de la vitesse automobile en ville, la généralisation du forfait mobilité durable ou le renforcement du dispositif "savoir rouler". Le développement de la filière économique du vélo continuera également d’être promu, le député Guillaume Gouffier-Cha ayant levé le voile sur son rapport à paraître prochainement.
Votée à l’unanimité lors du dernier conseil municipal, cette politique est financée à hauteur de 2,5 millions d’euros sur la période 2022-2024.
Paris : la zone à circulation restreinte peine encore à séduire malgré la concertation - Le Parisien
Les conclusions de la concertation, qui vient de se terminer, ne seront rendues qu’en janvier, mais déjà de premières pistes émergent pour savoir comment instaurer une zone à trafic limité au cœur de Paris.
Création de plusieurs kilomètres de vraie piste cyclable, de double-sens vélo, réparation des coupures urbaines pour créer un maillage structuré et connecté aux plus grands réseaux cyclables, amélioration des points de dangerosité grâce à des feux, marquages au sol ou aménagement de trottoirs, création de nouveaux stationnements, pédagogie, aide à la réparation et l’acquisition… Après des mois de concertation des habitants et associations de cyclistes, Charenton-le-Pont vient d’adopter un plan vélo de grande ampleur avec à la clef un investissement de 2,5 millions d’euros sur 3 ans.
Mieux se Déplacer à Bicyclette et PartageTaRue94 alertent les élus pour que ce pont ouvert aux cyclistes et aux piétons puisse être rénové.
La Ville a installé cette voie sans consulter les riverains. Ces derniers dénoncent des rues devenues impraticables en voiture. Certains souhaitent même saisir la justice pour faire annuler la décision de la mairie.
Entre 2005 et 2019, 23 des 49 cyclistes morts à Paris ont été tués à la suite d’un choc avec un engin lourd. Souvent, la faute aux angles morts. Pourtant, ces drames pourraient être évités en améliorant l’équipement des camions et les infrastructures. La ville de Londres l’a fait. Reportage.
Elles ont surgi en quelques mois mais mettront trois ans à s’installer: à Paris, la pérennisation des 52 km de coronapistes nées des confinements de 2020 entre dans la phase active, avec l’accélération et la multiplication des chantiers jusqu’aux JO 2024.
Alors que le nombre de cyclistes explose dans la capitale, se pose la question des infrastructures. La Ville affiche son volontarisme, avec un plan pour construire 180 km de nouvelles pistes. L’association Paris en selle craint que cette ambition ne puisse être réalisée d’ici à la fin du mandat. Elle présente dans une carte les axes prioritaires à aménager.
300 personnes ont relié le rond-point de Taillis à Cesson-Sévigné, au carrefour de l’avenue du général Patton à Rennes. Ce sont les lieux où sont mortes deux cyclistes, Grâce et Mélanie, en 2019 et en juin dernier.
L'acte 2 du plan vélo à Paris a été dévoilé ce jeudi par David Belliard, adjoint à la mobilité et aux transports. La ville prévoit d'investir 250 millions d'euros jusqu'en 2026 pour devenir, c'est l'objectif, "100% cyclable", en créant des pistes et des places de stationnement.
Initialement prévue pour cet été, la piste cyclable définitive de l’infernal carrefour de Créteil Pompadour a été reportée par la Direction régionale des routes d’Ile-De-France (Dirif). Au grand dam des cyclistes.
Construction de pistes cyclables, de 100 000 places de stationnement sécurisées, et zone à trafic limité dans le centre de Paris: la mairie de Paris a présenté jeudi son plan vélo 2021-2026, d’un montant de 250 millions d’euros sur la mandature.